La programmation
Les festivals de musique de Claye-Souilly, on en est à la 13ème édition et on ne s’en lasse pas. Bien au contraire, l’évènement phare de la musique à Claye, créé par le chœur Odyssées dans l’envie de partager cette passion unificatrice, ne devient que de plus en plus envoutante chaque année pour les milliers d’auditeurs et de spectateurs qui y assistent. Durant ces quelques 3 à 4 jours de festival, artistes du bout du monde s’allient au chœur Odyssées et performent pour le plus grand plaisir d’une commune, mais pas seulement, car un public venant tout droit de l’autre bout du monde vient également assister tout spécialement à ce génie musical…
Les participants
Au festival de Claye, que vient-on voir ? En premier lieu, le Chœur Odyssées, emblématique de la grande musique à Claye. Mais pas seulement. C’est accompagnés de nombres de talentueux choristes et artistes de la commune mais aussi des 4 coins du monde tels que l’orchestre national de Shangai, l’Ensemble Subboteya ou encore le Chœur de l’Opéra Moussorgski de Saint-Pétersbourg, que le festival se déroule.
L’effervescence renaît chaque année aux quatre coins de Claye-Souilly à l’espace André Malraux, dans la salle Jacques Brel de Pontault-Combault ou encore au Centre Jacques Prévert. Et ici, c’est une affaire de passionnés. Les artistes ont en commun cet élan pour la musique qu’ils ont servi longtemps durant leur formation ou encore durant leur pratique dans des solos ou des ténors d’artistes internationaux ayant traversés les âges.
Cantatrices, pianistes, violonistes, guitaristes, flutistes, danseurs ou encore percussionnistes, c’est une symbiose fervente qui se lance entre les participants, une fois sur scène, coordonnant et valorisant les savoir-faire.
Un spectacle éclectique
Des chants classiques aux danses traditionnelles, tout y est. Le spectacle est organisé méticuleusement suivant la nature des arts à dévoiler.
Fréquemment en première partie donc, les danses traditionnelles et en deuxième partie, place aux chœurs de diverses nationalités. C’est un spectacle percutant qui se livre pour ses auditeurs polyglottes venant de la lointaine Sibérie, de la Mongolie, de l’Ukraine, du Canada ou encore des États-Unis. Polyglottes oui, car au festival, répertoires des Noëls américains ou encore morceaux spirituels russes sont performés avec fougue par les choristes.
Si le but du festival est de faire découvrir la beauté spatio-temporelle et la force de l’art musical, l’objectif est atteint. Car au festival de Claye, c’est une richesse, tant dans la forme que dans le fond, qui est représentée à travers les répertoires joués. On y déguste de grandes pages symphoniques telles celles de Beethoven ou encore de Berlioz, des œuvres avec chœurs de Bhrams, aussi bien que de la grande variété française, de musiques de films cultes, mais également et surtout des créations frissonnantes.
On salue le génie de ses fondateurs pour ces quelques jours d’évasion permis à travers ce festival unificateur et revigorant.